top of page

FRISSON DE L'OMBRE

en création

Conception et interprétation:

Claire Voisin, clarinette

et Elsa Marquet Lienhart, flûte traversière

20200827_202158.jpg

"A travers vents et interstices

​

Se jouer des ombres en contrepoids;

​

De portés en portées emportées,

​

Les chimères crient et dansent les notes."

Elsa Marquet Lienhart et Claire Voisin sont toutes deux engagées depuis plusieurs années dans une recherche concernant le corps du musicien en jeu. Elles se rencontrent lors d'une résidence artistique à l'Abbaye de Royaumont en 2015/2016 et créent ensemble une petite forme performative in situ : l’enjeu est de sortir des cadres de jeu usuel des musiciens. 

​

Pour continuer ce travail, elles approfondissent ensemble leur recherche d’une poétique du geste musical. Pour sortir du réalisme corporel des musiciens, elles passent par un travail de mouvement en jouant sur la formalisation des corps, la vitesse, la force, l’immobilité, la résistance, les dynamiques, l’intensité du regard, le contact…

​

En se basant sur la respiration, l’écoute, et sur des éléments musicaux précis, elles se servent de l’écriture musicale pour irriguer l’écriture gestuelle. Le mouvement seul a aussi sa propre musique, une musique visuelle.

20200827_163724.jpg

Dans cette nouvelle création, Elsa Marquet Lienhart et Claire Voisin proposent un concert visuel, une création chorégraphique et musicale insolite où  l’apparition d’images métaphoriques et d’éléments dramaturgiques permettent une approche différente de la création musicale. Par la musicalisation des mouvements, une certaine "théâtralité" corporelle fait surface.

​

A travers ce spectacle, c'est avant tout un répertoire de musique contemporaine couplé à de l'improvisation qui sera mis en avant.

Musique pressentie:

Giacinto Scelsi, Preghiera per un ombra,

pour clarinette

​

André Jolivet, Sonatine,

pour flûte et clarinette

​

Giacinto Scelsi, Suite,

pour flûte et clarinette

​

et de l'improvisation....

20200827_163543.jpg

Crédit photo: Yves Marc, studio grange Claveres (32), 2020

bottom of page